La faune aquatique

TROIS ESPECES DE POISSONS EMBLEMATIQUES DE NOS RIVIERES !

 

  • Leur mode de reproduction et cycle de vie pour mieux les connaître et les protéger…


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La truite Fario

La Truite Fario

L'Anguille Européenne

L'Anguille Européenne

Le Brochet

Le Brochet

SAVOIR IDENTIFIER LES ECREVISSES

 

Vous observez une écrevisse… Mais comment identifier l’espèce et savoir s’il s’agit d’une écrevisse indigène ou d’une écrevisse exotique nuisible ? Et que faire en présence d’une écrevisse exotique ?

En effet, outre les agressions sur le milieu (détérioration des habitats, pollutions, réchauffement des eaux,…), la colonisation de nos cours d’eau par les écrevisses exotiques envahissantes fait partie des principales causes de régression des écrevisses natives.

Cliquez vite sur le guide d’identification des écrevisses…

Guide d'identification des Ecrevisses en France Métropolitaine

 

 

EVALUER L'ETAT DE SANTE DE NOS RIVIERES :
LES MACRO-INVERTEBRES AQUATIQUES "BIO-INDICATEURS"

 

Les activités humaines exercent des pressions se traduisant par des impacts multiples sur les milieux aquatiques. En Europe, le développement de l’industrie depuis la seconde moitié du 19ème siècle et de l’agriculture intensive depuis la seconde moitié du 20ème ont entraîné, et entraînent encore, le rejet d’un grand nombre de molécules toxiques. Cette pollution chimique s’est intensifiée en parallèle à une anthropisation croissante des territoires provoquant de nombreuses modifications des milieux aquatiques : chenalisation, artificialisation des berges, altération des régimes hydrologiques naturels, exploitation de granulats, drainage des terres et des zones humides. Ces altérations hydromorphologiques ont profondément transformé certains habitats, fragilisant le fonctionnement écologique des cours d’eau.

Régis par des interactions complexes et souvent mal connues, les impacts de ces cumuls de pressions ne peuvent pas être étudiés sur la seule base de la connaissance de la composition chimique des eaux : le meilleur reflet de l’état de santé d’un milieu est fourni par les caractéristiques biologiques des communautés qui y vivent, et notamment par les macro-invertébrés aquatiquesde véritables « bio-indicateurs » !

En effet, les macro-invertébrés benthiques d'eau douce, par leur biodiversité et leur sensibilité différentielle aux diverses formes de pollution sont des indicateurs biologiques privilégiés pour témoigner de la qualité présente et passée de l’eau et de l’habitat qu’ils occupent. Toute pollution entraîne une réduction de la diversité et l’élimination des espèces, des genres, ou des familles les plus polluosensibles.

 

Les macro-invertébrés aquatiques Bio-indicateurs

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Les Bio-indicateurs, Sentinelles de la Rivière

 

 

  • Les principales familles de macro-invertébrés d’eau douce :    .Pdf à télécharger ci-dessous

Les Plécoptères

Les Trichoptères

Les Ephéméroptères

Les Libellules

Les Coléoptères

Les Hétéroptères

Les Diptères

LES AMPHIBIENS

 

Amphibien signifie « double vie » en grec (amphi = double ; bios = vie)

Le cycle vital des amphibiens connaît donc 2 phases :

  • Une phase larvaire aquatique,
  • Une phase adulte terrestre.

Pour passer de l’une à l’autre, une métamorphose radicale : avec l’apparition des poumons et des pattes, alors que la larve (le têtard), respire d’abord avec des branchies et se déplace grâce à sa queue.

 Le cycle vital de la grenouille

 

Pour les Amphibiens, les zones humides sont les milieux indispensables pour pondre leurs œufs et leur permettre de se reproduire. La régression généralisée des zones humides, partout en Europe, la destruction et l’altération des habitats, entraînent une crise de la biodiversité, à laquelle les Amphibiens sont particulièrement sensibles. Les experts estiment qu’un tiers des Amphibiens sont déjà menacés d’extinction.

La classe des Amphibiens comprend deux ordres :

  • Les Urodèles (du grec : uros = queue et deilos = visible) comprend les Tritons et les Salamandres, qui conservent leur queue, une fois le stade larvaire terminé.
  • Les Anoures (du grec : a = sans et uros = queue) regroupe les Crapauds et les Grenouilles, dont la queue régresse après la métamorphose jusqu’à disparaître complètement.

 

  • LA REPRODUCTION

On note chez les Amphibiens la présence d’un cloaque, orifice unique, qui est à la fois le débouché des organes sexuels, mais aussi digestif et urinaire.

CHEZ LES ANOURES

Chez les Grenouilles et Crapauds, les mâles possèdent des sacs vocaux (pour le chant) et des excroissances nuptiales, des callosités, sur les mains et les avant-bras, permettant de mieux ceinturer et maintenir la femelle lors des accouplements. Le mâle s’agrippe sur le dos de celle-ci, enserre son corps et arrose de sperme les œufs qui sortent du cloaque de la femelle. La reproduction est ovipare et la fécondation a lieu dans l’eau, (à l’exception du « Crapaud accoucheur », qui s’accouple à terre, les œufs étant ensuite agglutinés aux cuisses du mâle, qui ira plus tard les déposer dans l’eau, lorsque les têtards sont prêts à naître).

Chez les Anoures, la fécondation est donc externe. Les œufs une fois pondus sont accolés les uns aux autres par leurs gangues muqueuses et forment une grappe massive chez la Grenouille, un cordon/ruban de ponte chez le Crapaud.

Cycle de développement d'un anoure

 

CHEZ LES URODELES

Les Urodèles exécutent une danse nuptiale : le mâle tourne autour de la femelle, se place devant elle, en prenant une position caractéristique. Puis ils se frottent l’un contre l’autre, nagent enlacés parfois pendant plusieurs jours. Enfin, le mâle rejette ou dépose sur une pierre un spermatophore (petit sac de mucus renfermant les spermatozoïdes), qui est saisi par les lèvres cloacales de la femelle. La fécondation est donc interne chez les Urodèles (et sans organe copulateur). La reproduction est bien de type ovipare, mais l’œuf est fécondé dans le corps de la femelle, pour être pondu ensuite (une exception, chez la Salamandre tachetée la reproduction est ovovivipare, les œufs se développent dans le corps de la femelle, qui dépose ensuite directement des larves (30 à 40) dans un ruisseau forestier, des trous d’eau, des petites mares...)

Les Urodèles pondent leurs œufs isolément et les accrochent aux plantes aquatiques, sur une feuille en général repliée sur l’œuf.

Cycle de développement d'un urodèle

 

 

Période de reproduction

 

LE CYCLE ANNUEL DES AMPHIBIENS

En Europe, sous nos latitudes tempérées, le cycle annuel des Amphibiens se décompose en deux périodes :

  • Une période de vie active (du printemps à l’automne), au cours de laquelle s’effectuent la reproduction et la croissance.
  • Une période de vie ralentie (de la fin de l’automne à la fin de l’hiver), durant laquelle les animaux demeurent immobiles, ne s’alimentent pas, respirent au ralentis et réduisent leur métabolisme au minimum. Durant cette période d’hibernation, les Amphibiens se retirent dans les anfractuosités, s’enfouissent dans le sol ou dans la vase d’un étang.

Ce cycle les oblige à effectuer plusieurs migrations annuelles entre les gîtes terrestres hivernaux, leurs biotopes de reproduction aquatiques et leurs gîtes estivaux.

 

  • LES ANOURES DE NOTRE REGION

Les Anoures

  

Illustrations photographiques des Anoures

  • LES URODELES DE NOTRE REGION

La Salamandre tachetée

La Salamandre tachetée

Le Triton ponctué

Le Triton ponctué

Le Triton palmé

Le Triton palmé

Le Triton alpestre

Le Triton alpestre

 

 Le Triton marbré

Le Triton marbré

 

Le Triton crêté

Le Triton crêté

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