Sur la Fontaine au Mortier, un passage busé situé en amont de la confluence avec la Biesme formait un obstacle à la continuité écologique. En outre l’ouvrage n’était plis fonctionnel car complètement déstabilisé. Sur la photo du milieu, on peut apercevoir clairement des morceaux de bâche agricole dans le lit mineur.
Au-dessus du busage d’une longueur de 5 m, une ancienne passerelle pour bétail également déstabilisée menaçait de s’effondrer dans le lit du ruisseau. Etant déstabilisée, les bovins passaient à gué sur le ruisseau, dégradant le ruisseau par leurs déjections et leur piétinement.
Ci-dessous trois photos, la première montre l'élargissement du lit par le bétail, la seconde l’ancienne passerelle et enfin la création d'un passage à gué à la pelle hydraulique. Une couche de concassé calcaire de 80-200 cm assure son assise, puis une couche de 20-40 cm est disposé au-dessus pour combler les interstices du concassé grossier et ainsi assurer la stabilité de l’ensemble du passage à gué vis-à-vis du piétinement. Une couche de concassé fin est également nécessaire pour les sabots des bovins. Après mise en place des matériaux, le lit d’étiage est façonné à la pelle hydraulique.
Lit et berges ont été légèrement reprofilés. Le ruisseau a également fait l’objet d’une mise en défens de ses berges, par la pose d’une clôture à barbelés de part et d’autre du ruisseau de la RD 67 jusqu’à la confluence avec la Biesme.